Koudlam
Album : Precipice fantasy part I
Koudlam naît en 1979 à Abidjan, Côte d’Ivoire. Il passe son adolescence entre l’Afrique, le Dakota du Nord, Mexico City et les Alpes françaises. Enfant, il aime marcher dans la brousse en s’imaginant dans des actes courageux. Ses héros sont Charles Baudelaire et Jim Morrison.
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Au collège, il chante dans des groupes de rock à la longévité hebdomadaire, mais dès l’âge de 16 ans, il est initié à la musique électronique par des pionniers de la scène rave et joue très vite devant les foules chimiques du week-end. Il s’entoure alors de samplers et boîtes à rythmes et compose des dizaines de morceaux sur des 4 pistes. Tous sont aujourd’hui perdus.
Il autoproduit en 2006 son 1er album « Nowhere », influencé par les raves des années 2000 autant que par le rock ou la musique baroque.
Débarqué à Paris, il donne ses premiers concerts et signe chez Pan European Recording et sort l’EP ovni “Live At Teotihuacan”, mélange de symphonie classique, de sonorités world, et de beats techno, entre Philip Glass, Underground Resistance, l’Empire Aztec et l**’Inconnu**.
2009 marque la sortie de l’album « Goodbye ». Cette pop apocalyptique et universelle rencontre une presse dithyrambique, et est accueillie par les fans tel un objet saint, à la fois conceptuel et dansant. Le morceau “See You All” est choisi pour la bande son du film « Un Prophète » de Jacques Audiard et devient rapidement un hit underground.
L’artiste enchaîne avec « Alcoholic’s Hymn » en 2011, 4 hymnes semblant avoir été composés pour des stades en ruine.
En 2013 sort “Benidorm Dream”, dont l’idée est de « faire une musique de science fiction intime dans un style pompier ultra violent », à l’image de Benidorm dans le sud de l’Espagne, véritable cité-miroir qui possède le plus de gratte ciel par habitant au monde et où Koudlam habite quelque mois durant. Les synthés hurlent et se superposent pour une fête foraine digne des bassins de Neptune version 2089.
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Après « Benidorm Dream » (sorti en 2013), Koudlam disparaît des radars, se consacrant principalement à l’ornithologie et à l’étude des primates, « pour retrouver un semblant d’équilibre mental ».
Aujourd’hui il revient à la civilisation avec « Precipice Fantasy », album inspiré de ses propres errances comme des récits hallucinatoires et romantiques des aventuriers-alpinistes du XVII qui voulurent conquérir des sommets vierges, traverser les royaumes de la mort, simplement pour la gloire, et pour s’oublier.
L’album sortira en deux temps. La première partie nous livre une salve de météorites ou l’artiste se sert, comme à son habitude, de motifs pop standardisés pour mieux les faire disjoncter, et toujours sans déroger à la mélodie ultime, psalmodiée jusqu’à la transe.
La seconde partie est un disque instrumental et contemplatif, une sorte de musique pour séance de yoga malaisante, celle d’un touriste qui rêvait de gravir l’everest mais qui n’aurait plus la force de s’extirper des bas fonds de Kathmandu.
Contrefaçon
EP : Contrefaçon
Quatre parisiens touche-à-tout et amis d’enfance décident un jour de 2016 de concentrer leurs efforts autour d’un projet commun.
Le résultat : un groupe auto-produit de « musique-vidéo », porté par une musique électronique qui tutoie l’acid-techno, et surtout un univers visuel cinématographique aux personnages et à la narration forte qui nous plonge dans le vrai Paris qu’ils ont côtoyé toute leur vie.
Après deux EP, un album, quatorze clips et un court-métrage, ils s’installent définitivement sur la scène électronique française comme un groupe à contre-courant et qui aime surprendre son public.
Contrefaçon remonte des caves, des catacombes et des parkings souterrains de la capitale avec un nouvel EP « contrefaçon » aux influences punk-rock, hip hop, acid break et electroclash. Un retour aux sources 90’s-2000 pour le collectif parisien et une déclaration d’amour à la face cachée de la ville lumière.
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Fidèle à sa culture de l’image qui bouge, « Contrefaçon » se pose en BO de l’autre Paris, habité d’ombres qui dansent, qui skatent, qui graffent, qui vivent l’obscurité et l’abandonné comme une liberté. Free party illégales de banlieue, spots improvisés dans les beaux quartiers, espaces négligés, le luxe y est détourné, custom, en un Do it yourself/live it yourself, essentiellement politique comme l’est la récupération spontanée d’une cité par le peuple qui l’habite au quotidien.
🎧 Pour en savoir plus, écoutez l’émission…
Podcast paru sur France Inter en premier. Pour retrouver tous les