Ce film est la suite de Stella sorti en 2008. 1985, Stella (Flavie Delangle) a maintenant 18 ans, la période du premier été sans les parents, durant lequel elle profite du soleil et des italiens avec ses meilleures amies. Mais c’est aussi l’année du bac, un diplôme qui peut décider de sa vie entière, d’autant qu’elle ne veut pas reprendre le bar de ses parents. Heureusement, pour se changer les idées, il y a les boîtes de nuit, les rencontres et l’amour pour rêver d’un autre monde.
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Filmer l’énergie de l’adolescence
« Dans ce film, je voulais faire le portrait assez intemporel d’une adolescente, et je voulais vraiment être dans sa tête, et non comme un adulte en surplomb qui la regarderait. Je voulais retrouver l’énergie de l’adolescence où tout est hyper compliqué et hyper fort, un ascenseur émotionnel permanent. C’est un film assez autobiographique dans lequel j’ai essayé de retrouver des sensations, des émotions et des images qui m’ont marquées. Et parallèlement, à travers les comédiennes que j’ai choisies, j’ai voulu parler aux deux générations, la mienne et celle de la jeunesse aujourd’hui. »
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Le plateau comme un doux bordel organisé
« Je dirige les comédiens en créant un lien de confiance avant le tournage, en faisant des répétitions en binôme, parce que c’est compliqué quand on fait des lectures à plusieurs d’émettre des critiques. Je n’aime pas mettre les gens en rivalité, donc, on fait beaucoup de répétitions en amont. Mais sur le tournage, j’essaie de créer un climat où les acteurs se sentent bien. Avec le temps, ma manière de diriger est de plus en plus douce. Pour moi, la direction d’acteurs c’est vraiment du casting. Sur le plateau, j’aime beaucoup le bordel organisé, et j’essaie de créer une dynamique où on joue comme des enfants le feraient ».

Le plaisir jubilatoire de danser en boîte de nuit
« J’adore la danse et je voulais restituer le plaisir de la danse et ce que cela a de puissant, et notamment la danse de boîte de nuit, où, pour ceux qui y dansent, s’y joue quelque chose d’important. En général, je ne suis pas nostalgique des années 80, mais la parenthèse des Bains Douches, cette boîte de nuit où les gens étaient mélangés, ça c’était vraiment dingue ! Tout le monde se retrouvait, et avait l’impression de s’inventer une arène, un théâtre, avec une grande liberté et une grande jubilation. »
Archives
Marguerite Duras, émission Microfilm, Serge Daney, France Culture, 26/05/1987
Didier Eribon, émission Du jour au lendemain, Alain Veinstein, France Culture, 10/12/2010
Jean Cocteau, émission Plein Feu Sur Le Spectacle Du Monde, RTF/ 1950
Références musicales
Drupi, Vado via
Indeep, Last night à DJ save my life
Citron Sucré, La Soif D’amour
Paru en premier sur Radio France