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Category Archives: Société

categorie environnement1 Devise “FEMME VIE LIBERTÉ” Place de la République
Le vendredi 10 février, veille du triste anniversaire qui marquait l’instauration d’une nouvelle dictature en Iran le 11 février 1979, la devise “Femme Vie Liberté” a été déployée sur la statue de la place de la République à Paris. Cette action, à haute valeur symbolique, s’inscrivait dans le prolongement de l’appel à actions de solidarité avec la population iranienne réprimée d’une façon inouïe par le régime depuis la mort de Jina Mahsa Amini, appel lancé en décembre dernier et qui a donné lieu à des actions d’affichage menées par différents groupes locaux à Lyon, Marseille, Valence, Paris. En effet, à toutes les atteintes que ce régime sanguinaire et corrompu a porté aux droits des femmes et aux droits humains, à toutes les persécutions contre les minorités, à tous les crimes et atrocités connus et dénoncés depuis des décennies, s’ajoutent désormais ceux commis depuis le 16 septembre, suite aux protestations massives. On compte à ce jour plus de 500 personnes tuées par le régime, dont plus de 70 enfants, plus de 20 000 arrestations, des dizaines de condamnations à mort, quatre personnes exécutées et d’innombrables exactions dans tout le pays. La devise cousue par le collectif iranien @thisis.arevolution en quatre langues (kurde, farsi, français, anglais) a été hissée et accrochée par l’équipe des grimpeuses et grimpeurs de XR. En effet, ces trois mots, qui constituent depuis des années le slogan des féministes kurdes, ont résonné dans le monde entier ces derniers mois, jusqu’à Kaboul où des Afghanes les ont clamés devant l’ambassade d’Iran. Cette devise est devenue le cri de ralliement de cette révolution intersectionnelle. Malheureusement, une équipe spéciale des forces de l’ordre est intervenue aussitôt pour l’arracher, ce qui n’était jamais arrivé aussi vite lors des précédentes poses de drapeaux et banderoles par XR sur cette statue. Rappelons que ce régime corrompu, qui soutient Poutine par la vente de drones, est également climaticide et écocidaire et que cette révolution est aussi une révolution pour le vivant saccagé depuis 44 ans (voir article de la revue Silence! de février) La déforestation a été exponentielle ces dernières décennies. Plusieurs régions sont chaque année privées d’eau et des rivières et des lacs sont asséchés à cause de nombreux barrages privés et illégaux que ce régime corrompu a laissé construire. En 2021, dans plusieurs régions particulièrement touchées par les sécheresses, des manifestations ont été très violemment réprimées. Les personnes travaillant pour la protection du vivant sont arrêté·es, forcé·es à de faux aveux sous la torture, comme l’ont confié récemment plusieurs activistes emprisonné·es depuis bientôt cinq ans. A noter qu’en parallèle de cette action, sur la place, aux pieds de la statue, se tenait un hommage dansé. Entourées de dédicaces aux innombrables victimes directes et indirectes de la dictature, trois danseuses du Collectif There’s a way (@collectiftheresaway) ont dansé sur la chanson Barayé (chanson de Shervin Hajipour, devenue l’hymne de cette révolution intersectionnelle), afin de se tenir aux côtés de celles et ceux qui luttent en Iran, aussi par leurs chants et leurs danses, malgré les arrestations et les condamnations. Récemment, un très jeune couple arrêté pour avoir publié une video de danse sur une place, a été condamné à 10 ans de prison. Les danseuses ont repris les pas de leur video pour leur rendre hommage. Pour mémoire, précédentes actions de gilets/écharpes apposées sur Marianne : 1 - Gilet jaune - Debout soulève-toi, avec logo XR et logo Soulèvement de la terre, installé un vendredi soir et retirée le lendemain midi 2- Drapeau de l’Ukraine avec Stop oil Stop war, logo XR et une bannière “La guerre roule au pétrole et le dérèglement climatique aussi”. Il est resté plusieurs semaines. 3- Echarpe multicolore avec drapeaux de 17 pays et la mention “Paix et justice pour toutes et tous” et “A-t-on choisi de partir?”. Resté plusieurs semaines également. 4- Maillot Qatar avec les mots : Boycott Qatar, Qatar pue la mort - 6500 morts (resté trois heures avant d’être enlevé) Crédits photos : Claire-Marine Damasse (photos 1,2,3) et Pierrick Villette (photo 4)
categorie environnement1 Programme LIFE 2023, l'État français vous accompagne
Le programme LIFE est un instrument financier de la Commission européenne, dédié au soutien de projets innovants, privés ou publics, dans les domaines de l’environnement et du climat. L’agence exécutive en charge du programme LIFE pour la Commission européenne (CINEA) organisera les journées d’information sur l'appel LIFE 2023 les 25 et 28 avril 2023.
divorce Divorce à l’amiable : comment bien l'aborder ?

Dans le mariage, tout ne se passe pas toujours comme prévu. Certaines difficultés peuvent venir mettre à mal le vivre ensemble. Selon la gravité de la situation, on peut notamment opter pour une résidence séparée ou un divorce. Que faire avant un divorce amiable ? Nous vous en parlons dans cet article.

Se préparer psychologiquement

La fin d’un mariage est toujours une épreuve difficile pour les deux partenaires. Pour un divorce À l’Amiable, il est indispensable que les partenaires soient bien préparés psychologiquement. Cela favorisera la fluidité du processus pour la réussite de la procédure. A cet effet, il est recommandé de ne jamais divorcer alors que l’ambiance est encore électrique.

L’idéal serait de le faire après que les tensions aient baissé et que vous ayez pu discuter, sans forcément y impliquer vos émotions. Ensuite, il est également important de commencer à séparer progressivement les choses que vous avez en commun. Pour réussir votre procédure de divorce au Canada, faites appel à un médiateur familiale au Québec.

Quitter la résidence familiale

Dans le cas d’un divorce à l’amiable, il est indispensable de partager les biens communs. Cela doit normalement se faire avant que le divorce ne soit officiellement prononcé. Pendant que le partage suit son cours, pensez à vous trouver un nouveau logement. En la matière, on recommande généralement d’opter pour une simple location.

L’un des plus grands soucis que vous puissiez rencontrer à cette étape de la procédure sera essentiellement lié à la mobilisation des fonds. En effet, quel que soit le type d’appartement que vous aurez choisi, vous devrez nécessairement prévoir des revenus pour le paiement de votre location.

Cas où vous êtes copropriétaires

Dans certains cas, les deux époux sont copropriétaires du domicile familial. En cas de divorce à l’amiable, on leur recommande généralement de vendre la résidence commune et de partager les fonds. Le parent ayant la garde des enfants devra quant à lui bénéficier d’une plus grande somme pour la location d’une maison plus grande.

Solution pour les enfants mineurs

Quand il est question d’un divorce amiable, l’autorité parentale doit absolument être conjointe. Autrement dit, toutes les décisions importantes concernant les enfants mineurs doivent être prises par les deux parents. Il peut notamment s’agir de décisions scolaires ou religieuses, de voyages, etc.

Discuter de la garde des enfants

Pour les enfants de moins de 3 ans, il est préférable d’opter pour une garde exclusive. Pour les enfants de 7 ans et plus, il est conseillé de respecter leurs désirs personnels. Ils pourraient choisir selon ce qui leur convient d’aller vivre avec leur père ou leur mère.

Néanmoins, il est recommandé d’opter dans un premier temps pour une garde alternée. Cela permettrait aux deux conjoints de jouir, chacun à leur tour, de la présence de leurs enfants. Une fois que les enfants ont atteint la barre des 14 ans, ils supportent beaucoup moins les contraintes imposées par la garde alternée.

Mode de garde et droit de visites

Dans le cas d’une résidence alternée, il n’est pas du tout nécessaire de prendre ce point en considération. Par contre, dans le cadre d’une garde exclusive, il faudra absolument mentionner un droit de visite 1 week-end sur 2. Cela vous permettra d’éviter de potentiels conflits et de maintenir le contact entre l’enfant et le second parent.

categorie environnement1 Plan sobriété, acte 2 : la mobilisation se poursuit
La ministre Agnès Pannier-Runacher a lancé le 21 février 2023 l’acte 2 du plan de sobriété énergétique. Elle réunit à nouveau, tout au long des prochaines semaines, les groupes de travail qui avaient contribué à l’élaboration du plan l’été dernier. Il s’agit de faire un point d’étape sur ce qui a fonctionné cet hiver, de lever les éventuels freins et de proposer les mesures pour aller encore plus loin dans les actions d’économies d’énergie.
categorie humanitaire Les premiers Trophées des Femmes de l'ESS

Candidatez aux premiers Trophées des Femmes de l'ESS avant le 27 février 2023 minuit ! Madame Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat chargée de l'économie sociale et solidaire et de la vie associative remettra ces Trophées aux lauréates le 8 mars 2023 lors d'une cérémonie.

Le secrétariat d'Etat chargé de l'économie sociale et solidaire et de la vie associative lance la première édition des Trophées des Femmes de l'ESS dans le cadre de son action en faveur de la mixité des organisations de l'ESS et de leurs (...)

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Les actualités du monde associatif /
categorie environnement1 Face à l’A69, “Pierre Fabre” & leur monde
À Lavaur, sur le site “les cauquillous”, une centaine d’activistes de mouvement Extinction Rebellion Toulouse & ami·e·s ont mené une action au siège social et administratif du groupe Pierre Fabre.Cette action vise à mettre en lumière l’implication du géant pharmaceutique dans le projet de l’Autoroute A69 Toulouse-Castres, et à dénoncer une nouvelle fois le non-sens écologique et social de ce projet. © Alain Pourquoi cette action ? 🤔 Le groupe Pierre Fabre et les autorités locales semblent déterminés à maintenir leur projet de construire l’autoroute A69. Par cette action, nous leur montrons que notre détermination est plus grande encore.Ils sont une poignée d’actionnaires, protégés par les autorités locales, à vouloir cette autoroute pour le profit qu’elle leur apporte. Nous sommes des milliers de citoyen·ne·s (plus de 5000 selon l’enquête publique), plusieurs collectifs locaux et nationaux, des partis politiques, à refuser ce projet qui nuira aux habitants et dont rien ne justifie la destruction écologique qui l’accompagne. Une catastrophe pour les habitants Comment défendent-ils une telle aberration ? Eric Ducourneau, directeur général du groupe Fabre, invoque le « désenclavement » du bassin Castres-Mazamet, et la « sécurité » des automobilistes.Ce serait presque risible si les enjeux n’étaient pas si graves, quand on sait qu’il existe aujourd’hui une route nationale gratuite qui effectue exactement le même trajet, et qui connait en moyenne 4 mort·e·s par an.Si l’autoroute voit le jour, cette nationale serait ralentie et dégradée, pour pousser les automobilistes à payer leur trajet : 16,7€ l’aller-retour ! Qui iraient bien entendu dans la poche des actionnaires et non des communes. Utiliser leur “désenclavement” comme argument, c’est se moquer ouvertement des habitant·e·s de Soual et Puylaurens, qui verront les routes nationales déviées en plein dans leurs centres-villes, apportant embouteillages, insécurité routière, pollutions sonores et atmosphérique.Sans parler des 80 habitations et exploitations agricoles que ce projet prévoit de détruire ! Si le “désenclavement” des habitants les intéresse tant, pourquoi ne pas plutôt mobiliser toutes ces ressources financières (plusieurs centaines de millions d’euros dont 23 millions d’argent public) dans l’amélioration des transports en commun (ferroviaires en particulier), de la route nationale existante, et favoriser les emplois locaux ? © Alain Une destruction de l’environnement Plusieurs organismes indépendants dénoncent ce projet, dont le Commissariat Général à l’Investissement, le Conseil National de la Protection de la Nature, l’Office français de la biodiversité, et même l’Autorité Environnementale, qui le juge « anachronique ». En effet, ses conséquences environnementales seraient désastreuses : augmentation des inondations sur le territoire, modifications du lit de certains cours d’eau, impacts sur la biodiversité, sans compter la pollution due à la vitesse des véhicules et à la gestion des plateformes autoroutières. 366 hectares de terres arables seraient artificialisés : des dizaines d’agriculteur·ice·s verraient ainsi leur système d’exploitation complètement modifié, et certain·e·s seraient obligé·e·s d’abandonner leur activité. © Martin Un déni de la démocratie Mais les protestations des habitant·e·s et de l’Autorité Environnementale pèsent apparemment moins lourd que le pouvoir politique et financier des entreprises privées et des élu·e·s qui les soutiennent, puisque le projet se concrétise. Cette injustice est symptomatique d’un enjeu bien plus large : c’est encore et toujours la décision d’une minorité pour qui seul le profit compte, au détriment des processus démocratiques, de toutes les sonnettes d’alarmes qui sonnent depuis des décennies sur l’urgence climatique, et du bon sens même. Pourquoi ciblons-nous “Pierre Fabre” ? 🧪 © Martin Le groupe Pierre Fabre joue un rôle clé dans ce projet autoroutier. Cette firme tarnaise bénéficie d’une grande influence dans les décisions politiques locales (il s’agit du 2ème groupe pharmaceutique privé français et du 2ème groupe dermo-cosmétique mondial).Ainsi, en 2006, l’ancien directeur délégué du groupe arpentait “les salons et même les antichambres des ministères pour faire progresser ce dossier d’intérêt général”, et “c’est au cours d’un déjeuner avec le ministre des Transports que Pierre Fabre a obtenu l’accord de l’État pour un recours à une concession afin d’aménager en 2x2 voies la liaison Verfeil-Castres”.Voilà comment les choses se font, deux ultrariches qui se resservent un verre de vin en décidant d’un projet qui piétine l’urgence écologique et dégrade la vie de centaines de personnes… Après tout, ils n’entendront pas l’autoroute, depuis leurs grandes villas ! Nous sommes convaincu·e·s que ce projet n’a plus lieu d’être et qu’il émane d’une volonté purement égoïste et à ce jour désuète, alors que le réchauffement climatique menace la vie sur Terre et qu’une transition dans les domaines de l’entreprise et des transports (entre autres) est urgente et absolument nécessaire.Comment croire nos élu·e·s locaux/locales quand iels disent encourager et porter la transition, et qu’iels soutiennent parallèlement la construction de cette autoroute dévastatrice ?Nous posons aujourd’hui la même question au groupe Pierre Fabre, lui qui se vante par ailleurs de ses qualités en termes de durabilité et de pratiques “vertes”, comme la grande majorité des entreprises aujourd’hui. Le groupe promet par exemple de “protéger notre patrimoine végétal, réduire notre empreinte environnementale, promouvoir la culture biologique et favoriser l’agroécologie”, ou encore de “respecter nos agriculteurs et fournisseurs partout dans le monde et contribuer au développement durable de nos régions et de leurs communautés”. Ce greenwashing nous semble particulièrement hypocrite à la lumière de ce projet d’autoroute, puisque Pierre Fabre ne peut ignorer tous les sinistres environnementaux et sociaux qu’il engendrerait sur son propre territoire. © Martin Une alternative bien plus cohérente existe 😌 De plus en plus de collectifs et d’associations se joignent à la lutte pour empêcher la construction de cette autoroute. Parmi elles, “LVEL” (La Voie Est Libre) rassemble plusieurs centaines de personnes et travaille à réunir toutes les informations et rapports relatifs au projet.Ce collectif ne cesse de proposer un réaménagement de la route nationale RN126, afin qu’elle soit améliorée. D’après leurs rapports, une amélioration de cette route déjà existante impliquerait une somme d’argent très nettement inférieure à la construction d’une autoroute, éviterait l’artificialisation de plus de 300 hectares, et permettrait de compenser les problèmes liés au manque de sécurité de la nationale (c’est l’argument majeur du groupe Fabre). © Alain Ce projet est absolument incohérent et scandaleux !La résistance s’organise, s’intensifie et ne s’arrêtera pas tant que les acteurs du projet n’y mettront pas un terme ! © Alain 🔗 Liens utiles et sources : Article de “La Dépêche” Article de “Reporterre” Article sur mediapart.fr Site du collectif “La Voie Est Libre”
categorie environnement1 Déforestation importée : réunion du comité de suivi de la stratégie nationale
Le comité de suivi de la stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI) s’est réuni ce jeudi 16 février 2023, en présence de Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargée de l’Écologie. Ce comité, qui rassemble les parties prenantes, a notamment permis aux acteurs d’échanger sur l’application concrète du règlement européen relatif à la déforestation, dont l’adoption était un objectif majeur de la stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée.